Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’ufologie ne s’étudie pas seulement en se basant sur les observations, les clichés et autres films, l’ufologie peut aussi s’intéresser aux témoins, donnant un aspect psychologique et sociologique à la chose.
Et oui, depuis la seconde guerre mondiale nombres d’observation d’OVNI ont été attribués aux ET par certains témoins et ufologues, des tests ont tenté de confirmer cela mais ce fut des échecs. Certains tentèrent alors une autre approche, attribuant cela à une variable psychologique des témoins selon deux hypothèses :
- Les OVNI et leur origine supposée ET sont des extériorisations des frustrations, des souffrances, de psychopathologies…
- C’est le résultat de personnalité encline à confabulation ou à l’affabulation (fantasy-prone individual).
Cela vient peut être de l’expérience de Lawson. En 1977, il induisit à des personnes sous hypnose d’imaginer être abducté par des ET. Ils racontèrent alors des récits chargés de détails fort semblabes à ceux des abductés et il en conclus que les abduction étaient un produit de l’imagination.
C’est dans cet état d’esprit que des chercheurs de l’université de Carleton (Ottawa, Canada), à savoir Nicholas P. Spanos, Patricia A. Cross, Kirby Dickinson et Susan C. DuBreuil, firent une étude sur les témoignages de personne ayant rapporté avoir vu des OVNI, espérant confirmer ou infirmer ces hypothèses. Pour en savoir plus, cette étude fut publié dans le Journal of abnormal psychology en 1993 (volume 102, numéro 4) sous le titre Close encounters examination UFO experiences.
L’étude de l’université de Carleton de 1992
Les cobayes !
176 cobayes furent retenus pour cette étude. Les premiers furent recruté par une annonce de ce type : « Université de Carleton recherche adultes ayant vu des OVNI. Confidentiel. », les seconds via une annonce comme ceci : « L’université de Carleton recherche adultes pour études de personnalité » et les troisièmes furent pris dans les étudiant assistant au cours d’introduction à la psychologie.
Il fut décidé de conserver les deux groupes témoins (étudiants et personnes ayant répondu à l’annonce neutre) comme deux groupes témoins et de couper le groupe des personnes ayant vu des OVNI en deux groupes :
- Les non-intenses : Ils ont simplement vu un OVNI
- Les intenses : ils ont vu un OVNI, des ET, ont communiqué avec…
Les tests :
Les témoins d’observation d’OVNI ont été interviewés pendant 1 heure selon les deux thèmes directeurs suivants : décrire leur observation, leurs expériences et ensuite le sens qu’il donnait à cela.
Les témoignages furent alors classés pour séparer les deux groupes (vu d’un OVNI ? D’un vaisseau ET ? D’un ET ? Contact physique ? Dialogue verbal ? Télépathie ? Paralysie ? Temps manquant ? Enlevé dans le vaisseau ? Autres effets psychologique ou physique ?).
Ensuite chacun subit une batterie de test de personnalité divisés en plusieurs sections :
- croyances concernant les ET (vie en dehors de la terre ? Lien avec les OVNI…)
- Croyances ésotérique (expériences paranormales vécues ?...)
- Santé psychologique (Rosenberg, amour-propre, schizophrénie…)
- Intelligence
- Activité des lobes temporaux
- Propension à l’imagination (images mentales, souvenir d’enfance…)
- Hypnosabilité (test de suggestion…)
Les résultats :
Les groupes furent divisés comme suit :
- Groupe non intense : 18 personnes
- Groupe intense : 31
- Groupe neutre : 53
- Groupe des étudiants : 74
Certains cobayes furent rejetés car incohérents ou leur questionnaires étaient incomplets.
Les croyances ET n’avait de signification qu’en opposant les groupe neutre aux groupes intense et non-intense qui étaient tout deux très enclin à considérer la vie possible hors de la terre.
Les croyances ésotériques n’ont pas eut de différences notables.
Pour la psychologie ont a pu voire une différence entre les deux groupes intenses et non intenses aux tests d’amour propre, de schizophrénie (le MMPI) et le test d’aberration, mais cela n’était pas concluant en le rapportant aux deux groupes témoins. Les témoins n’ont donc à priori aucun problème psychologique.
Les autres tests étaient tout aussi peut concluants.
Il ne pu être établit que les témoins avait une personnalité encline à la confabulation, mais le problème pourrait se poser de l’honnêteté des réponses, ceux-ci se savant interviewé pour leur témoignage concernant les OVNI, ils ont pu tout faire pour paraître plus crédibles.
Cependant il faut signaler une différence dans les témoignages (en plus des circonstances rencontre ET ou non…) : le moment du phénomène. 80 % des expériences ont eut lieu la nuit, mais que cela avait un lien avec le sommeil (moment du couché, du réveil…) pour 58% des intense et seulement un membre du groupe des non-intense ; et qu’aussi un plus fort pourcentage des intenses avaient trouvé cela négatif.
L’étude proposa alors un lien avec la paralysie du sommeil connue pour engendre un stress, une sensation de présence, d’oppression et de peur.
Un autre résultat fut que l’intérêt du témoin pour les OVNI semblait le plus souvent antérieur à son expérience, celle-ci pouvant alors être mal-interprété, le groupe non intense admettant sans peine ne pas avoir pu identifier l’OVNI.
En conclusion les expériences impliquant les OVNI et surtout des ET ont plus de chance de se produire à des personnes croyant en la vie ET, la nuit et dans des moments proche du sommeil.
Personnellement j’ai beaucoup aimé cette étude (même si elle n'apporte finallement pas grand chose) car les témoignages ont alors pu être classé selon leur contenu, les professions des témoins, le temps… ce qui est assez rare en ufologie. Poher avait aussi essayé de faire des statistiques selon les témoignages mais c’est une autre histoire.
Je trouve cependant le nombre de cobayes assez faibles, mais ils ne sont peut être pas facile à trouver, et de ce fait l’étude est peu concluante. Mais elle offre cependant un fond assez facile pour débattre de l’étude des personnalités des témoins dans leur témoignage.
En effet sur internet nombre de gens témoignent d’expériences impliquant des OVNI ou des ET, mais certains témoignages ne seront pas pris au sérieux : anonymat, contradiction, refus de répondre… D’ailleurs les organismes qui recueillent les témoignages, comme le GEIPAN, ont leur propre barème de crédibilité. Pour certains la profession du témoin est un gage de crédibilité, pour d’autre c’est sa bonne vue, pour d’autres sa capacité à ne pas conclure vers une hypothèse, pour d’autre le fait de ne pas devenir hystérique…
Essayer d’étudier la personnalité des témoins, même si cela peut avoir l’air blessant, est, à mon avis, le meilleur moyen de prendre en compte leurs expériences et de comprendre leur ressentis.
Et oui, depuis la seconde guerre mondiale nombres d’observation d’OVNI ont été attribués aux ET par certains témoins et ufologues, des tests ont tenté de confirmer cela mais ce fut des échecs. Certains tentèrent alors une autre approche, attribuant cela à une variable psychologique des témoins selon deux hypothèses :
- Les OVNI et leur origine supposée ET sont des extériorisations des frustrations, des souffrances, de psychopathologies…
- C’est le résultat de personnalité encline à confabulation ou à l’affabulation (fantasy-prone individual).
Cela vient peut être de l’expérience de Lawson. En 1977, il induisit à des personnes sous hypnose d’imaginer être abducté par des ET. Ils racontèrent alors des récits chargés de détails fort semblabes à ceux des abductés et il en conclus que les abduction étaient un produit de l’imagination.
C’est dans cet état d’esprit que des chercheurs de l’université de Carleton (Ottawa, Canada), à savoir Nicholas P. Spanos, Patricia A. Cross, Kirby Dickinson et Susan C. DuBreuil, firent une étude sur les témoignages de personne ayant rapporté avoir vu des OVNI, espérant confirmer ou infirmer ces hypothèses. Pour en savoir plus, cette étude fut publié dans le Journal of abnormal psychology en 1993 (volume 102, numéro 4) sous le titre Close encounters examination UFO experiences.
L’étude de l’université de Carleton de 1992
Les cobayes !
176 cobayes furent retenus pour cette étude. Les premiers furent recruté par une annonce de ce type : « Université de Carleton recherche adultes ayant vu des OVNI. Confidentiel. », les seconds via une annonce comme ceci : « L’université de Carleton recherche adultes pour études de personnalité » et les troisièmes furent pris dans les étudiant assistant au cours d’introduction à la psychologie.
Il fut décidé de conserver les deux groupes témoins (étudiants et personnes ayant répondu à l’annonce neutre) comme deux groupes témoins et de couper le groupe des personnes ayant vu des OVNI en deux groupes :
- Les non-intenses : Ils ont simplement vu un OVNI
- Les intenses : ils ont vu un OVNI, des ET, ont communiqué avec…
Les tests :
Les témoins d’observation d’OVNI ont été interviewés pendant 1 heure selon les deux thèmes directeurs suivants : décrire leur observation, leurs expériences et ensuite le sens qu’il donnait à cela.
Les témoignages furent alors classés pour séparer les deux groupes (vu d’un OVNI ? D’un vaisseau ET ? D’un ET ? Contact physique ? Dialogue verbal ? Télépathie ? Paralysie ? Temps manquant ? Enlevé dans le vaisseau ? Autres effets psychologique ou physique ?).
Ensuite chacun subit une batterie de test de personnalité divisés en plusieurs sections :
- croyances concernant les ET (vie en dehors de la terre ? Lien avec les OVNI…)
- Croyances ésotérique (expériences paranormales vécues ?...)
- Santé psychologique (Rosenberg, amour-propre, schizophrénie…)
- Intelligence
- Activité des lobes temporaux
- Propension à l’imagination (images mentales, souvenir d’enfance…)
- Hypnosabilité (test de suggestion…)
Les résultats :
Les groupes furent divisés comme suit :
- Groupe non intense : 18 personnes
- Groupe intense : 31
- Groupe neutre : 53
- Groupe des étudiants : 74
Certains cobayes furent rejetés car incohérents ou leur questionnaires étaient incomplets.
Les croyances ET n’avait de signification qu’en opposant les groupe neutre aux groupes intense et non-intense qui étaient tout deux très enclin à considérer la vie possible hors de la terre.
Les croyances ésotériques n’ont pas eut de différences notables.
Pour la psychologie ont a pu voire une différence entre les deux groupes intenses et non intenses aux tests d’amour propre, de schizophrénie (le MMPI) et le test d’aberration, mais cela n’était pas concluant en le rapportant aux deux groupes témoins. Les témoins n’ont donc à priori aucun problème psychologique.
Les autres tests étaient tout aussi peut concluants.
Il ne pu être établit que les témoins avait une personnalité encline à la confabulation, mais le problème pourrait se poser de l’honnêteté des réponses, ceux-ci se savant interviewé pour leur témoignage concernant les OVNI, ils ont pu tout faire pour paraître plus crédibles.
Cependant il faut signaler une différence dans les témoignages (en plus des circonstances rencontre ET ou non…) : le moment du phénomène. 80 % des expériences ont eut lieu la nuit, mais que cela avait un lien avec le sommeil (moment du couché, du réveil…) pour 58% des intense et seulement un membre du groupe des non-intense ; et qu’aussi un plus fort pourcentage des intenses avaient trouvé cela négatif.
L’étude proposa alors un lien avec la paralysie du sommeil connue pour engendre un stress, une sensation de présence, d’oppression et de peur.
Un autre résultat fut que l’intérêt du témoin pour les OVNI semblait le plus souvent antérieur à son expérience, celle-ci pouvant alors être mal-interprété, le groupe non intense admettant sans peine ne pas avoir pu identifier l’OVNI.
En conclusion les expériences impliquant les OVNI et surtout des ET ont plus de chance de se produire à des personnes croyant en la vie ET, la nuit et dans des moments proche du sommeil.
Personnellement j’ai beaucoup aimé cette étude (même si elle n'apporte finallement pas grand chose) car les témoignages ont alors pu être classé selon leur contenu, les professions des témoins, le temps… ce qui est assez rare en ufologie. Poher avait aussi essayé de faire des statistiques selon les témoignages mais c’est une autre histoire.
Je trouve cependant le nombre de cobayes assez faibles, mais ils ne sont peut être pas facile à trouver, et de ce fait l’étude est peu concluante. Mais elle offre cependant un fond assez facile pour débattre de l’étude des personnalités des témoins dans leur témoignage.
En effet sur internet nombre de gens témoignent d’expériences impliquant des OVNI ou des ET, mais certains témoignages ne seront pas pris au sérieux : anonymat, contradiction, refus de répondre… D’ailleurs les organismes qui recueillent les témoignages, comme le GEIPAN, ont leur propre barème de crédibilité. Pour certains la profession du témoin est un gage de crédibilité, pour d’autre c’est sa bonne vue, pour d’autres sa capacité à ne pas conclure vers une hypothèse, pour d’autre le fait de ne pas devenir hystérique…
Essayer d’étudier la personnalité des témoins, même si cela peut avoir l’air blessant, est, à mon avis, le meilleur moyen de prendre en compte leurs expériences et de comprendre leur ressentis.