Ovnis, IPN, Repas Ufologiques, Geipan (etc.…):
un cocktail explosif !
C'est le titre qu'à choisi le site Internet " http://ufolog62.unblog.fr/ " pour annoncer l'exclusion unilatérale du statut d'IPN (Iintervenants de Premier Niveau, réseau d'enquêteurs privés recrutés par le Geipan pour mener sur le terrain des enquêtes sur le phénomène ovni, tout en ne faisant pas partie ni du Cnes, ni du Geipan, non rémunérés, mais par contre dirigés et commandés par cet organisme dont ils sont les subordonnés) Serge Perronnet, responsable d'un Repas Ufologique, pour un motif mettant en cause sa liberté d'expression.
Vous avez pu constater depuis de nombreuses semaines et surtout ces deux derniers mois, le travail important fourni par Serge Perronnet, avec tous ses comptes rendus (qui figurent toujours sur notre site), démontrant son implication dans Les Repas Ufologiques. On trouve aussi toutes les interviews données à la presse, ce qui représente un temps énorme et un certain courage pour parler ainsi publiquement, dans le seul but que de faire progresser ses travaux personnels sur l'affaire du 5 Novembre 1990. L'explication fournie à l'époque par l'organisme qui a précédé le Geipan, ne semble pas s'appliquer à toute une série de témoignages relevés localement par hasard dans le cadre de ses recherches sur le phénomène ovni. Son interlocuteur au Geipan était nous a t'il signalé depuis bien longtemps, non seulement informé de sa recherche, mais aussi il l'avait encouragé se montrant intéressé. A la publication de l'article dans La Dépêche, son thème d'étude devenu publique, sa hiérarchie alors informée ne serait t'elle pas du même avis? En tout état de cause, prenant pour fait cet article, tout en reconnaissant les qualités de Serge Perronnet, le Geipan met fin sans demander d'explication, à ses fonctions d'IPN, car le journaliste a écrit dans le cadre de son article qu'il était "collaborateur" du CNES !
Tout ceux qui ont l'habitude de communiquer avec la presse, savent très bien que leurs propos peuvent être non seulement déformés, mais qu'ils en retrouvent d'autres ne correspondant nullement à ce qu'ils ont dit. A la décharge du journaliste, il doit rédiger souvent de mémoire et en un laps de temps très court un papier relatif à l'interview et ces écarts sont tout à fait logiques. Serge Perronnet, contrairement à d'autres IPN (ces derniers s'étant servi avec un peu trop de vigueur de cette appellation, pour communiquer avec la gendarmerie, m'a t'on rapporté, ce qui déclenche des problèmes..... ) ne s'est jamais servi de cette appellation dans le cadre de ses enquêtes personnelles, ni de ses relations avec les médias. Il admet, compte tenu que le Geipan est connu, que les journalistes lui posent toujours la question de ce qu'il pense du Geipan et qu'il donne alors des informations courantes et publiques relatives à cet organisme. Il signale, ce qui est normal, qu'il a des rapports avec lui, communiquant informations et documents. Dire le contraire serait un mensonge, une administration ne peut tout de même pas contraindre une personne à mentir. D'autre part on comprend vite l'amalgame fait par le journaliste entre CNES et GEIPAN, qui démontre qu'il n'a pas usé en principal de sa qualité d'IPN, mention qui n'a jamais été reproduite. Le qualificatif de collaborateur, est là, dans la volonté du journaliste, très certainement utilisé dans son terme le plus large : quelqu'un qui échange documents et informations avec un organisme, qui les acceptent ! Il n'y a donc pas là un abus d'utilisation du terme IPN. On a d'ailleurs déjà vu dans certains articles de presse ce qualificatif publié et cité comme étant une fonction utilisée par l'enquêteur interviewé. Donc deux poids, deux mesures ......
Le point qui nous inquiète le plus est la citation relevée dans un mail envoyé à tout le réseau des IPN, (dont plusieurs copies nous sont parvenues, ainsi qu'à Serge Perronnet, ce qui n'est d'ailleurs pas reprochable à leurs auteurs compte tenu des citations utilisées dans le mail) non seulement du nom de Serge Perronnet, sanctionné par le Geipan, mais aussi du réseau des Repas Ufologiques. L'incitation à quitter la responsabilité d'un Repas (et bien souvent si un responsable et nommément cité à la tête d'un repas, il a derrière lui 1 - 2 voir 10 collaborateurs également concernés par cette injonction déguisée) porte dommage non seulement au Réseau des Repas Ufologiques, mais aussi à toute l'ufologie Française privée. Rappelons qu'elle est à l'origine d'une part importante des travaux faits sur ce dossier. (quant au Geipan, lui ne fait pas de recherches sur le phénomène, ne met au point aucune station de détection automatique....citation extraite du mail écrit par la main même de son responsable !). Les ufologues privés, par leur volonté forte d'informer le public en utilisant les médias, parviennent à maintenir à l'ordre du jour le dossier ovni, qui par de ce fait ne reste pas ignoré. Doit-on revenir aux années 1985/2005, époque ou l'ufologie est tombée pratiquement dans l'oublie du fait que les ufologues étaient beaucoup moins actifs en ne publiant pratiquement rien dans les média ? Le mode d'emploi est alors bien engagé, ufologues attachés à une association, un Repas Ufologiques, vous ne pourrez plus intervenir publiquement ni dans une revue associative, ni dans un média,ni dans un Repas Ufologique et encore moins les diriger ! Il est si facile de se faire citer comme étant un IPN et d'être ainsi qualifié dans un média, sans le vouloir et d'être immédiatement sanctionné, sans pouvoir vous expliquer ! Il ne vous reste qu'une chose à faire, ne plus parler, ne plus faire d'ufologie publique, attendre peut être des années, une hypothétique enquête à faire sur ordre du Geipan, si vous souhaitez fortement rester dans le cadre de ce réseau bien spécifique !
LE COURRIER QUE NOUS RECEVONS DE SERGE PERRONNET:
Bonsoir tout le monde.
Je viens vous informer qu’unilatéralement Monsieur Jacques Patenet, responsable (ou ex ?) du GEIPAN à procédé à mon exclusion du statut « IPN », (1) statut qui m’avait été octroyé suite à une demande que j’ai faite en juin dernier.
Je tiens à préciser au préalable, que je n’ai pas été en mesure de m’expliquer sur les reproches énoncés, avant cette décision. Bien au contraire, durant les semaines qui l’on précédée, j’ai été à plusieurs reprises en contact téléphonique avec les services du Geipan, qui étaient alors parfaitement informés de ce que je comptais faire en matière d'enquête sur l'observation du 5 novembre 90.
Et je le suis encore aujourd'hui par couriel.
Il s’agit d’un travail indispensable pour retrouver des témoins d’un cas ancien, qui a été lui aussi largement évoqué. J’ai retrouvé dans le cadre de mon travail sur ce phénomène, plusieurs personnes de cette observation, lesquelles n’ont jamais témoigné à la gendarmerie, observations en conséquence parfaitement inconnues du Geipan.
Afin que chacun soit en mesure de se rendre compte à partir de quels éléments Monsieur Jacques Patenet a pris cette décision, je porte à votre connaissance le mail qui m'a été adressé ainsi que l'article de presse intégral de la "Dépêche du midi".Le seul fait que le journaliste ait employé le mot « collaboration AVEC le geipan » au sens très large du terme, puisque en aucun cas je n’ai fait mention, ni utilisé mes fonctions d’IPN dans le cadre de cet « appel à témoin », ayant seulement signalé que toutes mes enquêtes étaient communiquées à un organisme officiel, le Geipan qui dépend du CNES. Ces informations, objets de divers échanges, ont toujours été acceptées très cordialement.
Afin de vous informer de la publicité faite par le Geipan – Cnes sur cette affaire, ce dernier a adressé un courriel collectif à la totalité des personnes faisant parties du réseau des IPN, entre autre, dans lequel il est mentionné mon nom, mon prénom et la décision sans appel prise par Jacques Patenet au nom du Geipan/Cnes? Compte tenu du déroulement de cette affaire, de ma notoriété, ceci porte ainsi un réel préjudice à ma personne. Je m’estime quelque part lésé et abusé, alors que j’ai dépensé sans compter pour m’investir dans cette fonction de bénévole. Bien évidemment, le Geipan/Cnes ne m’a jamais communiqué ce mail où je suis, à tort, mis en cause. Cette correspondance peut alors être interprétée par les acteurs comme une sanction provenant d’un organisme officiel à mon encontre. C’est pourquoi a la vue des éléments, je laisserai à chacun l’appréciation et l’interprétation qu’il voudra bien en faire.
Merci de vos avis personnels ou suggestions, qui resteront dans la confidentialité et l'anonymat le plus total, bien évidemment.
Je souhaite par la même occasion, à celles ou à ceux qui continueront de "collaborer" avec les services du Geipan/Cnes, bon courage. Ceci, malgré toutes les restrictions mentionnées dans la correspondance collective ou je suis cité et qui visent à ce que les IPN ne divulguent aucune information sur les enquêtes en cours, objet des travaux demandés par cet organisme ou encore par le choix qu’ils devront faire entre le statut IPN du Geipan/Cnes et les associations ou Repas Ufologiques dont ils pouraient faire partie !
Je souhaite aussi que les services du Geipan/Cnes continuent leur travail courageux et difficile que j'ai soutenu durant plusieurs années.
Il ne faudrait toutefois pas priver le grand public de l'information concernant nos travaux communs. Car les associations que certains de nous peuvent côtoyer représentent une force vive. Imposer sciemment ou inconsciemment un <> au sein de tous ces bénévoles qui acceptent le titre d'IPN, serait néfaste et destructeur du travail accompli autant par le GEIPAN que par l'ensemble de la communauté ufologique.
Je rappelle aussi que le terme de "collaboration avec le GEIPAN"n'a pas la même signification que celui qui a été dicté dans le courrier que j'ai reçu, et qui précisait que j'étais "collaborateur du CNES" . Le terme de collaboration signifiant" travailler avec" sans pour cela prétendre représenter le GEIPAN.
Je compte de mon côté, à titre privé, poursuivre activement mes travaux sur ce phénomène en collaboration avec les associations et chercheurs indépendants qui m'ont fait confiance jusqu’à ce jour.
Je vous remercie de l’attention que vous voudrez bien porter à mon courrier.
Cordialement
Serje Perronnet
Enquêteur privé, responsable des Repas Ufologiques d’Albi et de Rodez.
LE COURRIER JOINT AU COURRIER DE SERGE PERRONNET L'INFORMANT DE " SON LICENCIEMENT " DE SES FONCTIONS D'IPN :
Bonsoir Monsieur Perronet,
Merci de vos bons voeux mais ce que j'ai à vous dire est malheureusement moins réjouissant.
Si le principe de votre intervention dans la Dépêche du midi relève de votre liberté personnelle et ne me gêne en aucune manière, son contenu est par contre en totale contradiction avec le dcument qui gère le fonctionnement des IPN et dans lequel se trouve le formulaire que vous avez rempli.
Il n'y a aucun lien contractuel entre les IPN et le GEIPAN mais un simple accord mutuel permettant des collaborations ponctuelles dans le but de faire avancer les enquêtes plus rapidement.
La collaboration entre le GEIPAN, organisme officiel, et les IPN, collaborateurs privés, est une construction délicate et risquée qui ne sera couronnée de succès que si les règles qui ont été édictées sont strictement respectées. Dans le cas contraire c'est la crédibilité du GEIPAN, notamment vis à vis du milieu scientifique, à priori sceptique qui sera mise en mal. Il est donc fondamental que la discrétion imposée aux IPN dans leurs écrits et déclarations publiques (internet ou médias) soit respectée, le GEIPAN devant être assuré que les travaux des IPN seront réalisés dans la stricte neutralité que doit respecter l'organisme officiel.
Votre interview est sur ce point inacceptable et après en avoir débattu, nous nous voyons contraints de vous exclure du réseau d'IPN. Je ne mets pas en cause votre bonne foi dans cette affaire, voire une certaine naïveté, mais nous nous devons d'être intraitables, la réussite de la fragile collaboration mise en place est à ce prix.
Avec mes regrets, je vous prie d'agréer mes sincères salutations
J. Patenet
ON PEUT PRENDRE CONNAISSANCE DES ARTICLES EN QUESTION SUR LE SITE DES REPAS.
SOUTIEN SANS CONDITION
En quelques heures, vous avez déjà été plus d'une trentaine à nous écrire, et les mails continuent de tomber, afin de soutenir Serje Perronnet dans la situation qu'il vit actuellement. Nous ne pouvons pas évoquer ici tous les reproches évoqués envers le Geipan et cette mesure, tellement ils sont nombreux et souvent violents. Nous vous remercions tous pour ce soutien unanime. Nous communiquerons à Serje Perronnet votre mail de soutien.