Woomera (300 habitants environ) est un village de l'outback en Australie méridionale à environ 490 kilomètres au nord d'Adélaïde sur la "Stuart Highway".
Le nom du village est un mot aborigène "Eora" qui désigne une arme
de chasse aborigène. Ce nom a été choisi en raison des activités
militaires prévues en limite de la ville.
La population de "Woomera Village" a atteint 6 000 habitants à son
apogée mais s'est stabilisée maintenant aux environs de 300. Près du
village se trouve une importante zone militaire: "the Woomera Prohibited Area (WPA)", une zone de 127 000 kilomètre-carrés (soit sensiblement la taille de l'Angleterre)
ce qui en fait la plus grande base militaire d'essai au monde. La
région a été utilisée depuis les années 1950 conjointement par
l'Australie et la Grande-Bretagne pour des essais de missiles et de fusées
(y compris de missiles nucléaires). Le centre abritait aussi la station
de suivi au sol de satellites de Nurrungar (31.323809° S 136.776942° E)
qui a été fermée en 1999 pour être transférée à Pine Gap.
Bien que de nombreuses fusées-sondes aient été lancées depuis Woomera, seulement deux satellites ont été mis en orbite depuis cet endroit: le satellite australien WREsat en 1967 et le satellite britannique Prospero
en 1971. A l'heure actuelle la plupart des aires de lancement sont
abandonnées mais le lancement de fusées-sondes se poursuit
régulièrement.
La zone interdite de Woomera (en anglais: "Woomera Prohibited Area") est une vaste région de l'Australie interdite d'accès sauf autorisation spéciale.
Histoire
En 1947, lorsque le gouvernement australien décide d'implanter son
nouveau centre d'essais de tirs de missiles à 500 km au nord d'Adélaïde, il décide de le baptiser "Woomera", en référence à une arme primitive des aborigènes servant à chasser le kangourou.
Terres désertiques sacrées pour les aborigènes, Woomera fut décrété zone interdite sur 130 000 km², soit une superficie aussi grande que l'Angleterre, après que la région eût servi de terrain pour des essais nucléaires.
À partir de 1992, le gouvernement y installe cinq centres d'accueil qui peuvent accueillir 2 000 étrangers en situation irrégulière, camps où les conditions de vie sont difficiles: les camps de Woomera. Deux cents personnes sont affectées à la surveillance des camps.
Anedocte :
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Ces feux sont descendus dans la zone de Woomera. La personne qui a parlé de ces lumières n'était certainement pas sous le contrôle direct des militaires et des scientifiques de Woomera.
La personne a été prise d'une pièce, puis interrogée par deux hommes en costumes noirs, qui lui auraient dit de garder le silence sur la question sous la loi sur le secret.
Fait intéressant, même si cette personne a été près de 80 ans, la personne est en très bonne forme et a même prétendu à travailler avec des fonctionnaires de l'Etat>> (traduction de l'anglais, source UFOSA )