TANANARIVE 1954.
..........................
Les cas que l'on ne peut ignorer:
Il y a des cas qui devraient être connu du grand public,
car pour les scientifiques qui les étudient,
ils nous disent...quelque chose. Pourquoi?
Parce qu'ils réunissent un grand nombre de faits,
de données, et qu'à partir de ces données
on pourrait si l'on voulait bien s'en donner la peine,
faire quelques hypothèses et en éliminer quelques autres.
TANANARIVE, MADAGASCAR 1954:
.........................................................
Un exemple type ....d'un type....!!!
Un sceptique:
"Tiens, nous voilà en France! Avec Tananarive en 1954...
A croire qu'il n'y eut aucun cas plus proche,
plus vérifiable en 1954. Encore une fois, c'est loin
donc difficilement vérifiable. Comment ne pas s'empêcher
de rire quand on la chance (comme moi) d'avoir eu
un grand-père, né et ayant vécu à Madagascar,
qui a lui même observé ce... bolide, filant
sans aucun double virage comme le prétend la revue LDLN
de Joël Mesnard. Faites faire un zig-zag a un météore
qui file droit (dans le plan vertical) et vous avez un OVNI."
Eric Maillot[/g], extrait d'un texte du "Cercle Zététique".
"Le rire est le propre de l'homme,pas l'intelligence..!!"
.................................................G.Bush.J.
L'EVENEMENT:
Le 16 août 1954, à 17:00 un événement stupéfie des dizaines
de milliers de témoins à Tananarive, Madagascar.
(on estime à 200.000 le nombre de témoins potentiels).
A 17:00, le personnel de l'agence d'Air France attendait l'arrivée du courrier postal, délivré par un "Constellation".
Une heure après l'arrivée du Constellation, le courrier avait déjà été délivré et les membres de l'agence d'Air France,
parmi lesquels M. Edmond Campagnac, ancien officier
de l'artillerie et à ce moment là directeur technique
d'Air France à Tananarive devisent entre eux près
de l'Avenue de la Libération, la grande rue de Tananarive.
Soudain quelqu'un aperçoit dans le ciel
une "boule vert électrique" descendant
tout droit vers le sol. Le phénomène disparaît
derrière une colline au niveau du Palais de la Reine,
ils s'attendent alors tous à ce que la chose percute
le sol et qu'ils vont entendre un bruit d'explosion.
Mais la boule verte ne s'écrase pas.
Elle reparaît pourtant une minute après.
Elle fait le tour des parties hautes de la ville,
celle ci est construite sur et à l'intérieur
de collines en fer à cheval. La chose entreprend
alors de voler au-dessus de l'Avenue de la Libération,
passant à quelque 50 à 150 mètres d'altitude
devant des dizaines de milliers d'habitants médusés.
En passant au-dessus des gens d'Air France,
ceux-ci peuvent la voir d'assez près.
M. Campagnac se rend compte que la lumière verte électrique
est une sorte de plasma en forme de lentille,
d'environ 40 mètres de long, "de la taille d'un DC4."
Cette forme verte est suivie d'un engin d'aspect
clairement métallique, argenté ou aluminium,
en forme de ballon de rugby, de 40 mètres également.
A l'arrière de cet engin métallique,
des flammèches bleutées s'échappant vers l'arrière.
L'engin était totalement silencieux.
M. Chanpagnac, dans son témoignage maintes fois répété
publiquement, explique que l'objet ne faisait même pas
le bruit de frottement sur l'air qu'un planeur
sans moteur aurait produit.
Dans ce cas, il est notable que l'estimation de l'altitude
a pu être faite de façon précise: en effet, en passant
au-dessus des bâtiments de l'Avenue de la Libération,
l'engin passait également devant les collines
à l'arrière plan et non pas sur le fond du ciel.
Plusieurs phénomènes physiques ont été observés:
tout d'abord, les témoins dans la ville entière
ont pu constater que les éclairages des habitations
s'éteignaient au moment ou l'engin passait précisément
au-dessus d'eux, et se rallumaient
aussitôt derrière son passage.
Ensuite les habitants ont vite remarqué
que les animaux domestiques, les chiens
dans toute la ville notamment, hurlaient à la mort.
Lors de son trajet, l'objet est passé au-dessus du parc
à bestiaux ou les paysans malgaches hébergeaient
les animaux mis en vente sur le marché pendant la journée,
tels des zébus.
Tous ces animaux sont entrés dans un état de panique totale
lorsque l'objet les survola, alors même que les avions
qui survolaient le même parc régulièrement,
et notamment le "Constellation" à 17:00 le même jour,
ne provoquaient strictement aucune réaction des animaux,
alors même que ces avions étaient bruyants
et que l'OVNI, rappelons-le était lui, totalement silencieux.
Après avoir survolé Tananarive, l'engin est reparti
vers l'Ouest. Deux ou trois minutes après,
l'estimation en étant à cette approximation,
un engin identique a été observé à 150 km de là
au-dessus d'une ferme école.
Là encore, les troupeaux ont été pris de panique.
Le directeur de la ferme a du faire appel à des renforts
afin de ramener les animaux qui s'étaient enfuis,
risquant la mort dans des marécages.
C'est cet appel aux renforts qui a permis au témoins de Tananarive d'entendre parler de cette seconde observation.
BREVE DISCUSSION:
.................
Si l'engin observé était le même que celui de Tananarive,
ce que sa descrïption suggère bien que l'on ne puisse
le prouver absolument, alors sa vitesse devait être
de l'ordre de 3000 km/h.
Aux dires du personnel d'Air France,le général Fleurquin,
commandant en chef à Madagascar, a réuni une "commission scientifique"
pour mener une enquête sur ces phénomènes.
Aucune trace de cette enquête n'a pu être retrouvée
dans les archives de l'armée de l'Air, cependant le n°6
du bulletin du GEPA (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux)
du 2e semestre 1964 a décrit cette observation.
M. Campagnac se souvient parfaitement que c'est un jésuite,
le révérend père Coze, directeur de l'observatoire astronomique
à Tananarive, qui fut chargé de mener l'enquête et de noter
des témoignages, incluant ceux des gens d'air France
aussi bien que des paysans malgaches.
Cette enquête à d'ailleurs permis de se rendre compte
que le phénomène OVNI s'était déjà manifesté aux malgaches
en plusieurs occasions dans les années antérieures,
mais était resté ignoré car personne n'avait jusqu'ici
interrogé la population indigène sur ce genre de choses.
M. Edmond Campagnac, ancien directeur technique d'Air France
à Tananarive, a participé à l'étude du cas pour le comité COMETA.
Il s'est exprimé très clairement sur ce cas lors d'un débat
télévisé concernant les OVNIS sur la chaîne de Télévision
documentaire "Planète Forum" en 2001,
appuyé par Jean-Jacques Vélasco, directeur du SEPRA, l'organisme officiel Français chargé des enquêtes
concernant le phénomène OVNI.
Du fait de cet événement extraordinaire, son existence
n'a pas été totalement bouleversée, mais toutefois,
étant lui-même un scientifique de formation, il a voulu savoir
ce qui se trouvait dans les dossiers militaires émanant
de la gendarmerie, obtint une autorisation d'accès
à ces fichiers secrets, et ce qu'il y a appris,
est tout à fait significatif.
Mais ceci est une autre histoire.
M. Campagnac se souvient que l'enquête ainsi que certain
témoins ont à ce moment envisagé qu'il pourrait s'agir
de machines volantes humaines secrètes, par exemple
une prototype Soviétique.
Mais lui-même, comme la réalité historique que nous pouvons
maintenant constater avec le recul, permettent de rejeter
ce genre de possibilité:
Aucun "avion secret, même actuel, n'a le moindre rapport,
visuellement, ou par les performances, par les manoeuvres,
par le comportement, avec l'objet observé.
Jean Jacques Vélasco ne manque pas
de signaler les aspects significatifs de ce cas:
-Le fait du passage de l'objet entre des témoins visuels
et des collines, permettant une évaluation des distances
et donc des dimensions.
-Le trajet même de l'objet, descendant à grande vitesse
à la verticale pour ensuite effectuer un trajet plus lent
et à l'horizontale.
-Le phénomène physique des éclairages s'éteignant
au passage de l'OVNI et se rallumant après.
-Les phénomènes de réactions des animaux.
-Le nombre colossal de témoins.
-La nature culturellement diverses des témoins:
"M. Campagnac à peut-être lu de la science fiction,
mais il est assez douteux que les paysans malgaches
aient tous été influencés par les comics de science-fiction US.
-Le fait que le cas ne se produise pas aux Etats-Unis,
suspecté d'être un terrain sociologique favorable
à de tels phénomènes considérés
alors comme illusoires ou frauduleux.
J'ajouterai moi-même quelques remarques:
Le trajet même de l'objet évoque quelque survol intelligent
de la ville: après être descendu à la verticale
jusqu'au point ou, si l'objet avait été inerte,
non propulsé ou non contrôlé, il se serait écrasé au sol,
l'engin est "remonté" et a longé la grande artère
traversant la ville.
L'aspect visuel même de l'objet n'évoque aucunement
quelque phénomène naturel nouveau, mais bien plutôt
une machine volante propulsée par quelque technologie
qui ne ressemble par ses caractéristiques visuelles
et ses possibilités de manoeuvre à aucun engin
d'origine terrestre de cette époque à nos jours.
Certes, nous n'avons là qu'une observation d'un objet volant,
et non pas de ses éventuels occupants.
Cependant, l'hypothèse la plus économe, la plus simple
et la seule proposée jusqu'ici est qu'il s'agisse d'un engin
volant extraterrestre.
Certes, on peut envisager d'autres hypothèses,
tel quelque phénomène parapsychologique dans lequel
une ville entière ferait "apparaître" une hallucination,
mais ce genre d'hypothèse est en soi non seulement
très coûteuse, en remettant en cause
tout ce que nous pourrions savoir
sur la nature même de la réalité.
Mais aussi infructueuse en ce sens que l'on ne voit pas,
si on l'admet, quelle expérience ou voie de recherche
pourrait être entreprise pour soit confirmer,
soit invalider une telle hypothèse.
Au contraire, en considérant l'hypothèse qu'il s'agisse
d'un engin extraterrestre, ne serait-ce qu'à titre
"d'hypothèse de travail", nous pourrions, en y mettant
un minimum de moyens, non seulement mener à nouveau
une enquête de vérification, une enquête de complément,
mais aussi entreprendre une réalisation de dispositifs
de détection des traces physiques de ce type de phénomènes
à l'échelle d'un territoire, non pas au seul usage militaire,
mais également afin de permettre aux scientifiques
de disposer en toute transparence de données physique,
radar, infra rouge, électromagnétiques, électriques,
photographiques notamment, sur les cas à venir.
REFERENCES:
"Tananarive (1954):
Observation depuis le sol"
dans COMETA "Les OVNIS et la défense, à quoi doit-on se préparer", 1999.
LDLN Magazine, (Lumières Dans La Nuit) (?).
Forum Planète: débat télévisé, "Les OVNIS", M.Campagnac
expose de vive voix son témoignage,
J.J. Vélasco commente, en présence de Pierre Lagrange,
Claude Ribes et autres, 2001.
Article dans le journal malgache Fandrosoam Baovao,
21 janvier 1955.
"Observation du 16 août 1954 Tananarive
(Madagascar)" dans Lumières dans la Nuit,
n°328, pp. 5-15, juillet-août 1994.
VSD Hors-Série n°1, pp. 16-17, juillet 1998.
Bulletin du GEPA (Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux),
N°6, 2e semestre 1964.
"Des ovnis survolent Tananarive -
50 ans après, le mystère demeure",
article dans le journal "Le Journal de l'Ile",
Ile de la Réunion, 16 août 2004.
..................................................................................................
Confirmation en 2004,
par un témoin de cette observation.
Retrouvé sur le bassin d'Arcachon.
Venu au CREPS de Bordeaux,
nous présenter ce fameux cas de 1954.
A+JP