Que sont ils, que veulent-ils?
La sinistre complainte hypnotique d'extraterrestres interventionnistes nous accompagnerait depuis les premiers âges de l'humanité. Ces Shorts Greys chercheraient à tout prix à nous voler ce qui nous est le plus précieux: notre âme. Une conception marginale ou fondamentale, digne d'un esprit mythomane ou bien clairvoyant dans le cadre de la recherche ufologique? A l'issue de cet article, nous espérons que vous aurez les éléments qui vous permettront de vous forger une opinion et surtout, vous vous sentirez impatient de découvrir ce que le journaliste anglais Nigel Kerner a imaginé à leur propos, c'est à dire de biens sinistres mais passionnantes perspectives qui seront expliquées dans la 2 ème partie de ce dossier Spécial " Short Greys ".
Qui ou plutôt que sont vraiment les Short Greys, les "petits gris", ces extraterrestres de petite taille, à la peau grise et glabre, au crâne surdimensionné et aux yeux en amandes que l'on retrouve le plus couramment dans les témoignages des abductés? Que l'on aperçoit également sous la forme d'un cadavre sur une table d'opération dans la fameuse et très contestée cassette de l'autopsie de l'extraterrestre de Roswell, produite à l'époque par Santini, achetée par TF1 vidéo et présentée par Georges Pradel, un pionnier de la télé trash (une cassette qui lui a coûté sa carrière d'animateur journaliste télé ?) ? Sommes-nous en présence d'entités bienveillantes ou dangereuses, froides, cruelles et sans émotions? Existent-elles vraiment? Sommes-nous face à une ou plusieurs races d'extraterrestres, d'êtres humanoïdes différenciés, de clones ou encore de robots hyper sophistiqués venant d'un univers très différent du nôtre? Depuis plusieurs années, la polémique a véritablement divisé une certaine frange du milieu ufologique anglo-saxon à propos de la nature de ces extraterrestres et depuis, les informations les plus folles et les plus contradictoires circulent. Nous allons donc passer en revue les éléments dont nous disposons, tenter de les interpréter et de les comparer avec l'œuvre d'un de ces enquêteurs en matière de vie extraterrestre, Nigel Kerner. Nous aborderons ensuite l'univers de Kerner, sa cosmologie si l'on peut dire, dans la seconde partie de ce dossier (voir l'univers selon Kerner). Pour enfin nous plonger de plein pied dans la traduction de l'interview exclusive que lui et son équipe nous ont accordée.
La malédiction des êtres humains
La mélopée des gris ou le chant des gris ; en anglais ,"the song of the grey", tel est le titre évocateur d'un livre original et atypique rédigé par ce fameux Nigel Kerner , un journaliste anglais et par une équipe de plusieurs collaborateurs scientifiques et consacré aux Short Grey ou Petits Gris (ça sonne moins bien en français et cela fait un peu schtroumpf, petits bonshommes bleus rigolards, ce que les Gris ne sont pas vraiment !). Pour Kerner, ils constituent une race extraterrestre aux intentions parait-il extrêmement belliqueuses. Pire encore, ces Gris seraient la menace numéro un pour notre avenir en tant qu'être spirituel et sont la cause de notre séjour en enfer (sur cette terre) et donc quelque part, de notre exil prolongé du jardin d'Eden, cette fameuse damnation que la Bible nous conte de façon à la fois hermétique et imagée. Raisons pour lesquelles Kerner estime qu'il convient de s'y intéresser de très près. Selon Kerner, Il faut donc être conscient que nous serions manipulés, que les cartes seraient faussées dès le départ. A l'instar de Carlos Castaneda , Kerner a une vision de l'humain extrêmement pessimiste et effrayante car basée sur un système de prédation et de parasitisme. Pour ceux qui ne connaissent pas Carlos Castaneda, il s'agit (du moins dans les années 60) d'un étudiant en ethnologie dans une université californienne dont l'intention de départ était de rendre une thèse universitaire sur les pratiques " chamans " du sud des Etats-Unis et qui s'est retrouvé embrigadé dans une improbable aventure mystique, hallucinogène voire presque mortelle avec Don Juan, un énigmatique sorcier aux origines mystérieuses. Ses voyages initiatiques au Peyolt et à la Datura sont très vite devenus anecdotiques et l'intéressé s'est retrouvé confronté à une étrange cosmologie désespérée et éminemment dangereuse dans laquelle croient la bande de sorciers affiliés à Don Juan. Dans cette explication du monde, l'homme ne tient que peu de place ou du moins une place de proie, de garde-manger pour un série d'entités prédatrices (les Flyers que l'on pourrait traduire par " planeurs ") venues d'autres mondes. Il n'y a que peu de place dans tout cela pour Dieu, de la compassion ou un système manichéen de bien et de mal. L'existence ne serait qu'un piège infernal pour nos âmes. Quelque part, Kerner nous campe un paysage similaire de damnation avec, dans le rôle des Flyers ; ces entités prédatrices, les Short Greys.
Des témoignages convergents ?
Ils sont de plus en plus nombreux avec l'avènement d'Internet à s'être demandés ce qu'étaient réellement ces Short Greys, d'où viennent-ils, que veulent-ils, sont-ils ici depuis longtemps, sont-ils de sales gnomes maléfiques ou de braves petits gars? Bien entendu, les très nombreux témoignages des personnes abductées par ces néfastes nains volants et odorants (une répugnante odeur de souffre et d'œufs pourris, parait-il) et qui ont été rassemblés par des psychiatres et autres thérapeutes spécialisés nous ont fourni certaines informations à leur propos sur leur buts, leur métabolisme ou leur origine. Mais leur fiabilité est sujette à caution pour la bonne et simple raison que la qualité des données et des messages que ces extraterrestres ont laissé transpirer à l'occasion de leurs interactions avec leurs victimes humaines ne dépendent que de la bonne foi et de la bonne volonté de ces créatures. Or, l'on s'est aperçu que certains de ces témoignages étaient contradictoires, parcellaires, parfois totalement absurdes ou incohérents comme si "l'on" avait voulu volontairement "égarer" la victime. Selon les dernières prospectives et recherches en matière d'armes non létales, Il est, semble t'il possible d'altérer les perceptions et l'état de conscience d'autrui par des drogues ou par des moyens psychotroniques. Les militaires possèdent un arsenal technologique de plus en plus sophistiqué en la matière. Jim Keith , journaliste, écrivain et chercheur conspirationniste aujourd'hui décédé, estime même que la grande majorité des abductions n'impliquerait en fait que des militaires, les extraterrestres étant utilisés comme écran de fumée pour camoufler les véritables intentions des militaires.
Mais bon, il n'en demeure pas moins que la possibilité que ces extraterrestres gris existent et soient les auteurs de ces abductions est un argument plus que raisonnable. Les victimes de leur côté n'en démordent pas, ne pensent pas avoir fait l'objet d'une hallucination provoquée par des drogues, des hologrammes ou des armes psychotroniques et ne comprennent pas comment on peut mettre en doute la réalité de leur mésaventure. Mais revenons à Kerner. Malgré cette quasi impossibilité matérielle d'enquêter sur ces créatures, le journaliste britannique a tenté de répondre à toutes ces questions -qui sont-ils, que veulent-ils, d'où viennent-ils, où vont-ils?- sur base de rigoureuses déductions logiques et scientifiques que nous examinerons dans la seconde partie de ce dossier, dans un article qui se veut être un résumé de son livre et un mode d'emploi de l'interview assez dense qu'il nous a donnée. La démarche de Kerner est d'autant plus surprenante que l'intéressé ne focalise pas uniquement et de façon obsessionnelle sur l'ufologie et ses centres d'intérêts semblent aussi nombreux que divers. Aidé par une petite équipe très motivée, Kerner a publié un livre à ma connaissance unique et totalement original sur le sujet et par l'approche qu'il en fait. Nous verrons donc ce que Kerner a découvert au sujet des Gris et ce que son œuvre, le plus souvent spéculative a d'original. Mais auparavant, pour ceux qui n'ont absolument aucune idée de ce qu'est un Short Grey, voici donc une forme de réstrospective (non exhaustive sinon nous aurions besoin d'une encyclopédie) que nous voulons la plus didactique possible sur ce que nous pensons savoir d'eux.